RESTRUCTURATION
Dans SA quête pour la profitabilité, la KPLC se lance dans une grande restructuration

Published: 19-MAY-04

D'après son Directeur Général, l'ingénieur Alfred Sambu, les plans de restructuration permettront à la KPLC d'épargner jusqu'à 37.5 millions à la fin d'année financière de Juin 2004.

Un élément critique du plan de restructuration qui a été approuvé par le ministre des finances, la majorité des actionnaires avec 42.42 pourcent d'actionnariat est de convertir 200 millions de dettes que la KPLC doit à la société de production, la KenGen, en actions préférentielles échangeables.

L'autre propriétaire signifiant de la KPLC est le fonds national de sécurité sociale avec 10.81 pourcent d'actions. Le plan verra la KPLC épargner au moins 13,75 millions de dollars d'intérêts sur son prêt. La KenGen elle-même s'est séparée de la KPLC avec pour objectif de séparer les opérations de distribution d'électricité de celles de production. La KenGen est appartient entièrement au gouvernement.

Une partie de la stratégie de restructuration de la KPLC est de flotter des actions additionnelles sur la SNE là ou elle est cotée. D'après le ministre Kenyan de l'énergie, Mr Achilo Avako, la KenGen sera privatisée à travers des actions flottantes à la bourse de Nairobi ''dans les prochains 18 mois''. L'autre stratégie de restructuration comprend la réduction des tarifs de distribution en gros par la KenGen à la KPLC. D'après le plan, la KenGen réduira ses tarifs, ce qui lui permettra d'épargner 28,75 millions par an.

L'Ingénieur Sambu est optimiste que ces changements résulteront à un meilleur résultat pour cette société dont les actions à la bourse (NSE) étaient populaires avec des investisseurs étrangers. ''Ces mesures renforceront partiellement la base du capital de la société en plus du soulagement de l'apport financier durant cette période de recouvrement'' a-t-il dit.

Plus de mesures comprendront la réduction de ses pertes techniques et commerciales à l'intérieur de son réseau de trois pourcent.

Ces mesures permettront à la société d'épargner 2,5 millions de plus par an. Les pertes de réseaux sont le fléau de la KPLC.

D'après les registres de la compagnie, il y a au moins 13, 000 coupures d'électricité par an, coupures qui coûtent pour 900 millions de dollars de pertes à la société. La société a institué des mesures pour réduire ces coupures à 36, 000 d'ici à Juillet 2004.

En dehors des pertes vaporeuses, la société est agressivement entrain de sortir du marché des connexions d'électricité. Des revenus additionnels sont attendus due au résultat des accrus de connexions d'électricité. C'est un domaine dans lequel la société a traditionnellement eu une mauvaise performance. Elle a été accusée d'être lente à gérer la demande potentielle immense d'électricité parmi les Kenyans. Comme résultat, la plupart des Kenyans se réfèrent à d'autres mesures de production et de distribution d'électricité.

Par exemple, dans les zones autour du Mont Kenya, les fermiers profitent de plusieurs ruisseaux de la zone pour construire des barrages communautaires et des turbines de production d'électricité afin de produire assez d'énergie pour alimenter plus de 1, 000 foyers. Les meuniers de canne à sucre se sont aussi agité afin d'être autorisés à produire de l'électricité des sous-produits de sucre et de les vendre aux zones avoisinantes.

Le ministre de l'énergie a établi un montant de 150 000 nouvelles connexions pour chaque année, une grande commande. Pour atteindre cet objectif, la KPLC a commencé par réduire ces frais de connexion d'un montant significatif de 50 centimes afin de permettre à plus de personnes possible de prendre des connexions et de les payer.

Néanmoins. Les plans ambitieux de la KPLC destinés à la rendre profitable fait face à des défis futurs. L'obstacle principal reste les agréments d'alimentation en électricité que la société a signé avec les producteurs indépendants d'électricité (IPP). D'après un rapport récent basé sur les enquêtes de la gestion pécédente, il avait été révélé que la KPLC avait acheté de l'électricité des producteurs indépendants à 14 centimes de dollars américains, une perte directe de 6 centimes de dollars. Comme impérative commerciale, la comptabilité des ces agréments a continué à semer les Kenyans.

Les agréments étaient signés aussitôt qu'en 1996. La plupart des contrats expireront cette année. Il s'agit présentement de six IPP produisant au moins 23 pourcent de la demande d'électricité du pays. La Tsavo Power Company produit 10 pourcent, Iberafrica 5.3 pourcent, Westmont 0,6 pourcent, OrPower4 2,3 pourcent, VEB 4,7 pourcent et REF 0,2 pourcent. La KenGen produit tout le reste.

Le Directeur Général d'Iberafrica, Michael Fox, a justifié les tarifs élevés sur la vente d'électricité en faisant mention des ''taxes multiples que les IPP payent au gouvernement''. Fox a également mentionné qu'à cause de la croissance lente de l'économie Kenyane, la KPLC a été incapable d'acheter toute l'électricité produite par les IPP malgré le coût élevé de sa production.

Le rapport d'enquêtes a également déraciné d'autres mauvais actes de gestion par le comité de la gestion précédente. Il est probable que les pertes résultantes des mauvaises pratiques de gestion vont continuer à affecter la société. Pour assister la KPLC dans son recouvrement, le gouvernement lui octroiera pour 150 millions de dollars. Le montant est cependant de 100 millions en moins des 250 millions de dollars que le ministre Avako a dit nécessaire pour faire face aux difficultés de court terme de la société.

L'autre challenge auquel la KPLC fait face est comment elle recouvrera 10 millions de son fonds de retraite pour employés que la gestion précédente a utilisé pour établir l'un des IPP, Iberafrica. Déjà, des révélations du comité d'enquêtes ont causé basse morale entre les employés, avec une section de la société menaçant d'aller au tribunal par rapport à cette situation.

Depuis que la nouvelle administration a renvoyé les officiers d'achats, la division d'achats de la KPLC a sérieusement été affectée, résultant à un manquant d'équipements clés pour les réparations. Comme résultat, une section de ses clients ont expérimenté des coupures constantes et de longue durée, un fait qui rongera sans aucun doute les finances de la société.

Les investisseurs semblent cependant être entrain de donner une approbation à l'exercice de restructuration, et le prix de l'action de la société a exprimé une appréciation signifiante au courant de l'an écoulé. A partir du 13 Février 2004, les actions de la KPLC à la bourse de Nairobi (NSE) se commercialisaient à 1,5 dollars. Un accru de 300 pourcent au bout d'une année.

D'après les négociants à la bourse du NSE, le prix des actions s'attend à augmenter davantage sur la base des mesures de restructuration qui sont entreprises. Cependant, seul un retour au noir assurera que la reprise soit de longue durée, et que la KPLC devienne cette société si profitable qu'elle était par le passé.



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